Placer des parts de SCPI dans une assurance vie

L’investissement en société civile de placements immobiliers (SCPI) correspond à l’acquisition de parts d’un parc immobilier diversifié. C’est un des placements les moins risqués du marché et offrant une rentabilité des plus intéressantes. En effet, les SCPI de rendement en particulier, orienté vers les murs bureaux ou commerces signent un bail commercial avec leur locataire, ce qui permet de mutualiser le risque locatif, d’autant plus que ce placement se compose de parts et non d’un immeuble en particulier.

Il est possible d’acheter des parts de SCPI, au comptant ou par emprunt, en pleine propriété comme en démembrement. Il est aussi possible de les intégrer au sein même d’un contrat d’assurance-vie.

Cette dernière solution n’est pas encore très connue par les particuliers. Bien qu’il soit possible d’incorporer de l’immobilier comme de la SCPI dans un contrat d’assurance-vie, il faut savoir que tous les contrats ne l’acceptent pas. Les assureurs, surfant sur la vague de la SCPI, qui est un des investissements le plus porteurs, proposent de plus en plus ce montage.

Le principe est simple, comme pour un contrat d’assurance vie normal, l’investisseur peut choisir les fonds ou produits qu’il veut intégrer à son contrat. Il est tout à fait possible d’y glisser des parts de SCPI, dans une limite de 50 à 75 %, selon les assureurs. Lorsqu’il choisit d’y mettre de la SCPI, ses parts vont prendre de la valeur et ces bénéfices vont servir à acheter de nouvelles parts au sein du contrat.

Les avantages sont similaires à ceux de l’assurance-vie basique, notamment en termes de fiscalité. Les plus-values dégagées au sein du contrat ne sont pas imposées à partir du moment où vous ne retirez pas d’argent du contrat. Pour rappel, une sortie avant 4 ans engendre une fiscalité de 35 %, entre 4 et 8 ans les sommes seront imposées à 15 % et au-delà à 7,5 %. Il est donc avantageux pour les contribuables fortement imposés d’investir en SCPI à travers l’assurance-vie.

Un autre avantage inhérent à l’assurance-vie est la transmission du patrimoine. En effet, ces contrats ne rentrent pas dans l’assiette de la succession et le ou les bénéficiaire(s) ont le droit à un abattement de 152500 € d’abattement sur le montant du capital qui leur a été transmis.

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